طارق المرابط، مدير الاتصالات والتوعية والتدريب في الوكالة الوطنيّة للتصرّف في النفايات.
نبيل موحا
طارق المرابط
طارق المرابط، مدير الاتصالات والتوعية والتدريب في الوكالة الوطنيّة للتصرّف في النفايات.
نبيل موحا
Mais nous devons rappeler que les Allemands, sans doute plus que les autres touristes européens, accordent beaucoup d'importance à la sécurité et à la liberte. La peuve en est que, depuis les attentats de la Griba d'avril 2002, la destination Tunisie ne fait plus recette en Allemagne -en tout cas pas autant qu'avant cet attentat-, et ce malgré toutes les tentatives de reconquête de ce marché par les professionnels du tourisme tunisien.
Par ailleurs, concernant les discussions entre la Tunisie et l’Union européenne sur le «Statut avancé» que réclamait notre pays auprès de l’UE, Noureddine Zekri, directeur général de la FIPA, a indiqué qu’il faut vraiment attendre les résultats du processus de négociations aussi bien avec l’Europe que dans le cadre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Ceci dit, M. Wansleben a rappelé que l’Allemagne était réticente quant au Statut avancé avec l’ancien régime à cause, entre autres, de la corruption et le non-respect des droits de l’homme. «Maintenant, nous avons complètement changé notre point de vue. Nous sommes très ouverts et nous espérons, dans le cadre de l’UE, vous annoncer bientôt de bonnes nouvelles. Mais la balle est dans le camp des Tunisiens», a indiqué le directeur.
A une question sur le transfert technologique que l’Allemagne pourrait assurer aux entreprises tunisiennes, M. Wansleben a répondu que «au sein de l’UE, on a encore besoin de quelques discussions. Par contre, l’Allemagne est très ouverte en ce qui concerne le transfert de la technologie». Toujours sur cette question de transfert de technologie, l'affaire de Jradou risque, elle aussi, risque d'apaiser quelque peu les ardeurs allemandes.
Prenant la parole, Raouf Ben Debba, président de l’AHK Tunisie, souligne que «nous devrons rassurer sur l’existence des entreprises allemandes en Tunisie qui ont déjà commencé le biais de transfert technologique। Il existe notamment des entreprises qui ont pratiquement transféré tous leurs sites de production vers la Tunisie et même leurs bureaux d’études».
Par Omar El OudiLe responsable a indiqué que la suppression des décharges anarchiques va occasionner des coûts supplémentaires pour l'Etat, alors qu'il avait, déjà, consacré 18 millions de dinars (MD) à leur élimination.
Intervenant dans un débat sur «le système de gestion des déchets en Tunisie», organisé jeudi, dans la capitale, le directeur de l'ANGED a pointé du doigt «le comportement irresponsable du citoyen et la fermeture des décharges contrôlées, à cause des sit-ins ».
«Le devenir de 160 mille tonnes de déchets industriels est inconnu», a déclaré M.Ktat à la TAP, surtout après la fermeture du centre de traitement des déchets industriels à Jradou (gouvernorat de Zaghouan), précisant que «seuls certains industriels sont, actuellement, en train de stocker leur déchets».
Pour sa part, M.Samir Meddeb, représentant du Réseau associatif pour la nature et le développement en Tunisie (RANDET), a considéré que la période de post-révolution a révélé "la fragilité des programmes environnementaux initiés par l'ancien régime, lesquels n'émanaient pas des municipalités mais étaient décidés d'en haut".
Il a relevé l'absence d'une vision globale de la gestion des déchets en Tunisie, appelant à la nécessité d'ancrer le principe de la citoyenneté chez les tunisiens, pour les inciter à préserver leur environnement.
M.Meddeb a recommandé la mise à niveau des municipalités et de leurs méthodes de travail, proposant, de mettre à contribution tous ceux qui produisent des déchets.
Les participants, parmi les représentants des associations et des ministères de l'Intérieur et de l'Agriculture, ont affirmé que la collecte des déchets, relève, essentiellement, des municipalités, lesquelles représentent le faible maillon du circuit de gestion des déchets en Tunisie.
De son côté, M.Hédi Zakhama, Directeur général des collectivités publiques et locales (ministère de l'Intérieur) a indiqué que les municipalités ont été affectées par la destruction de leurs équipements, lors des évènements survenus à la suite de la révolution tunisienne mais, aussi, par la baisse de moitié, de leurs revenus.
Il a souligné que les crédits alloués par l'Etat aux municipalités, d'un montant de 70 millions de dinars n'ont pas été consacrés à l'amélioration de leur rendement, étant donné que 50 millions de dinars ont été affectés à la titularisation des agents municipaux.
Présidant cette journée, M.Salem Hamdi, secrétaire d'Etat chargé de l'environnement a estimé nécessaire de revoir les différents choix techniques adoptés en matière de gestion et de collecte des déchets, en vue d'en limiter les nuisances.
Le contexte actuel nécessite d'être à l'écoute des citoyens et de les consulter préalablement, sur le choix des sites des décharges contrôlées, a-t-il conclu.