lundi 28 novembre 2011

Tunisie: Les Allemands ont besoin d'être rassurés par des faits...


«Je crois que les dirigeants d’Ennahdha savent très bien que s’ils diront aux touristes féminines allemandes de porter le "Burkini" ou aussi de dire à un Allemand qu’il n’aura plus de bière le soir dans un hôtel, ça causera peut-être un problème, mais pour le moment on ne voit pas le pays s’avancer dans cette direction», a déclaré Martin Wansleben, directeur général de l’Association des Chambres de commerces allemandes (DIHK) lors d’un point de presse tenu lundi 28 novembre 2011 en marge du premier forum économique tuniso-allemand organisé par l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA) et la Chambre tuniso-allemande de l’industrie et de commerce (AHK Tunisie)।
M. Wansleben précisera du reste que, d’après les conférences de presse tenues par le parti Ennahdha, le discours des dirigeants est rassurant quant à la continuité du développement du secteur touristique. «Je crois que ce sont de très bons signes. Ils ont rassuré les investisseurs et les différents acteurs du secteur du tourisme tunisien que ça doit continuer d’une bonne manière». Et d'ajoutant que «la réponse que nous avons reçue a été claire et nette en faveur de l’économie de marché».

Mais nous devons rappeler que les Allemands, sans doute plus que les autres touristes européens, accordent beaucoup d'importance à la sécurité et à la liberte. La peuve en est que, depuis les attentats de la Griba d'avril 2002, la destination Tunisie ne fait plus recette en Allemagne -en tout cas pas autant qu'avant cet attentat-, et ce malgré toutes les tentatives de reconquête de ce marché par les professionnels du tourisme tunisien.

Par ailleurs, concernant les discussions entre la Tunisie et l’Union européenne sur le «Statut avancé» que réclamait notre pays auprès de l’UE, Noureddine Zekri, directeur général de la FIPA, a indiqué qu’il faut vraiment attendre les résultats du processus de négociations aussi bien avec l’Europe que dans le cadre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Ceci dit, M. Wansleben a rappelé que l’Allemagne était réticente quant au Statut avancé avec l’ancien régime à cause, entre autres, de la corruption et le non-respect des droits de l’homme. «Maintenant, nous avons complètement changé notre point de vue. Nous sommes très ouverts et nous espérons, dans le cadre de l’UE, vous annoncer bientôt de bonnes nouvelles. Mais la balle est dans le camp des Tunisiens», a indiqué le directeur.

A une question sur le transfert technologique que l’Allemagne pourrait assurer aux entreprises tunisiennes, M. Wansleben a répondu que «au sein de l’UE, on a encore besoin de quelques discussions. Par contre, l’Allemagne est très ouverte en ce qui concerne le transfert de la technologie». Toujours sur cette question de transfert de technologie, l'affaire de Jradou risque, elle aussi, risque d'apaiser quelque peu les ardeurs allemandes.

Prenant la parole, Raouf Ben Debba, président de l’AHK Tunisie, souligne que «nous devrons rassurer sur l’existence des entreprises allemandes en Tunisie qui ont déjà commencé le biais de transfert technologique। Il existe notamment des entreprises qui ont pratiquement transféré tous leurs sites de production vers la Tunisie et même leurs bureaux d’études».

Par Omar El Oudi
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samedi 8 octobre 2011

Près de la moitié des déchets, jetés anarchiquement en Tunisie


TUNIS (TAP) - Près de 50% de la quasi-totalité des déchets ménagers (80%) sont jetés, actuellement, dans des décharges anarchiques, selon M.Adel Ktat, Directeur de l'Agence nationale de gestion des déchets (ANGED).

Le responsable a indiqué que la suppression des décharges anarchiques va occasionner des coûts supplémentaires pour l'Etat, alors qu'il avait, déjà, consacré 18 millions de dinars (MD) à leur élimination.

Intervenant dans un débat sur «le système de gestion des déchets en Tunisie», organisé jeudi, dans la capitale, le directeur de l'ANGED a pointé du doigt «le comportement irresponsable du citoyen et la fermeture des décharges contrôlées, à cause des sit-ins ».

«Le devenir de 160 mille tonnes de déchets industriels est inconnu», a déclaré M.Ktat à la TAP, surtout après la fermeture du centre de traitement des déchets industriels à Jradou (gouvernorat de Zaghouan), précisant que «seuls certains industriels sont, actuellement, en train de stocker leur déchets».

Pour sa part, M.Samir Meddeb, représentant du Réseau associatif pour la nature et le développement en Tunisie (RANDET), a considéré que la période de post-révolution a révélé "la fragilité des programmes environnementaux initiés par l'ancien régime, lesquels n'émanaient pas des municipalités mais étaient décidés d'en haut".

Il a relevé l'absence d'une vision globale de la gestion des déchets en Tunisie, appelant à la nécessité d'ancrer le principe de la citoyenneté chez les tunisiens, pour les inciter à préserver leur environnement.

M.Meddeb a recommandé la mise à niveau des municipalités et de leurs méthodes de travail, proposant, de mettre à contribution tous ceux qui produisent des déchets.

Les participants, parmi les représentants des associations et des ministères de l'Intérieur et de l'Agriculture, ont affirmé que la collecte des déchets, relève, essentiellement, des municipalités, lesquelles représentent le faible maillon du circuit de gestion des déchets en Tunisie.

De son côté, M.Hédi Zakhama, Directeur général des collectivités publiques et locales (ministère de l'Intérieur) a indiqué que les municipalités ont été affectées par la destruction de leurs équipements, lors des évènements survenus à la suite de la révolution tunisienne mais, aussi, par la baisse de moitié, de leurs revenus.

Il a souligné que les crédits alloués par l'Etat aux municipalités, d'un montant de 70 millions de dinars n'ont pas été consacrés à l'amélioration de leur rendement, étant donné que 50 millions de dinars ont été affectés à la titularisation des agents municipaux.

Présidant cette journée, M.Salem Hamdi, secrétaire d'Etat chargé de l'environnement a estimé nécessaire de revoir les différents choix techniques adoptés en matière de gestion et de collecte des déchets, en vue d'en limiter les nuisances.

Le contexte actuel nécessite d'être à l'écoute des citoyens et de les consulter préalablement, sur le choix des sites des décharges contrôlées, a-t-il conclu.

mardi 23 août 2011

Plus que 50 ouvriers du centre des déchets de Jradou demandent sa réouverture


TUNIS (TAP) - Plus que 50 ouvriers du centre de traitement des déchets industriels de Jradou demandent la réouverture de cette entreprise qui représente leur unique source de revenus.

Les ouvriers du centre ont exprimé, mardi, dans une pétition adressée au secrétaire d'Etat de l'environnement, leur mécontentement quant aux comportements de certains agents du centre et des citoyens, qui ont causé la fermeture de l'entreprise.

Ils ont souligné leur droit à reprendre le travail surtout que la fermeture du centre n'a aucune explication juridique, indiquant qu'ils vont se déplacer au siège du ministère de l'agriculture et de l'environnement, mercredi, le 24 août 2011, pour communiquer leurs revendications aux parties concernées.

Notons que le centre a été fermé, suite au sit-in observé par les citoyens de Jradou depuis le 28 février 2011, qui ont dénoncé les risques éventuels de l'activité du centre sur la santé de l'homme et la sécurité de l'environnement.

lundi 27 juin 2011

بعد صدور تقرير خبراء المحكمة حول مركز جرادو

مدير عام الوكالة الوطنية للتصرف في النفايات لـ«الصحافة»: لا خطورة للمركز على صحة المواطنين أو التربة أو المائدة المائية
أسالت مسألة مركز معالجة النفايات الخاصة بجرادو الكثير من الحبر منذ 28 فيفري الفارط حيث عمد أهالي الجهة الى الاعتصام امام مقر المركز ومنعوا اطارات الشركة المستغلة واطارات الوكالة الوطنية للتصرف في النفايات من دخول المركز معتبرين وجوده مهددا لصحتهم ولبيئتهم.
وقد عيّنت محكمة زغوان عددا من الخبراء لاستجلاء الاخلالات والتهديدات التي يمكن ان يمثلها هذا المركز على محيطه.
وقد تسلمت مؤخرا وزارة الفلاحة والبيئة نسخة من تقرير اختبار المحكمة وللوقوف على اهم ما جاء في هذا التقرير تحدثت «الصحافة» الى السيد عادل قطاط مدير عام الوكالة الوطنية للتصرف في النفايات حيث ابرز ان اهم ما جاء في التقرير هو ضرورة احكام معالجة بعض النفايات الخطرة والمتسببة في افراز «الحامض السلفوني» والتي وردت على المركز في معلبات نفاذة موضحا ان الشركة المستغلة للمركز قامت بمعالجة كمية من هذه النفايات اما الكمية المتبقية فقد تم دفنها وقتيا في احواض خاصة لمعالجتها في وقت لاحق.
كما ورد من ميناء رادس بعض النفايات التي كانت مخزنة في الميناء في شكل محجوزات من الديوانة من مبيدات للحشرات ومواد تجميل.
وتطرق التقرير الى وجود بعض التصدعات والشقوق في حوض مياه السرب وهي المياه المتأتية عن معالجة هذه النفايات مؤكدا ان هذه التصدعات موجودة على مستوى الطبقة العازلة الاولى في حين ان هذا الحوض يتكون من اربع طبقات.
وهي تصدعات ممكنة بفعل الحرارة والبرودة وتتعهد الشركة المستغلة للمركز بصيانة هذا الحوض بصفة مستترة حسب ما جاء في كراس الشروط المنظم لاستغلال مركز جرادو.
لا وجود لتهديدات
على الصحة
وقد شدد السيد قطاط على ان التقرير نفى اي تهديد للمركز على صحة المواطنين او المائدة المائية والتربة موضحا ان تشييد المركز بمنطقة جرادو سبقته فترة دراسات جيوليوجية للمنطقة ولمناطق اخرى دامت حوالي 10 سنوات تم على اثرها اختيار جرادو لما تتمتع به من طبقات جيولوجية عازلة.
كما اشار الى امكانية تجاوز هذه النقائص ومعالجتها فور تمكن اعوان واطارات المركز من دخوله خاصة مع وجود بعض النفايات المخزنة بالمركز والتي لم تتم معالجتها منذ 28 فيفري الفارط مبينا انه لا يمكن التنبؤ بما يمكن ان ينجر عن تفاعل هذه النفايات وذلك حرصا من الوكالة على صحة المواطنين بجهة جرادو.
ومن ناحية اخرى ابرز مدير عام الوكالة الوطنية للتصرف في النفايات ان الوكالة مستعدة لتنظيم برنامج اتفاق مع المعتصمين وتكوين لجنة من الخبراء والاطارات ومتساكني الجهة لمتابعة الاصلاحات واعادة الهيكلة مؤكدا على مشروعية مطالبهم وتخوفاتهم وعلى استعداد الوكالة لتقديم كل الضمانات والاحتياطات التي من شأنها ان تطمئن المتساكنين.
ومن جهة ثانية اكد السيد عادل قطاط ان مركز جرادو وهو المركز الاول عربيا وافريقيا وقد بلغت كلفته 25 مليون دينار ٪60 تمويل الماني اقتناعا منهم بجدوى هذا المشروع.
علما وان المركز يتعامل مع حوالي 100 مصنع وهم يقومون حاليا بتخزين وقتي داخل المؤسسات والتي اصبحت تواجه بعض الصعوبات في التخزين.
كما كان لقاؤنا بالسيد قطاط فرصة لمزيد الاستفسار عما يحدث داخل المصبات المراقبة التي عرفت مؤخرا اعتصامات واضرابات لاعوانها وقد اوضح ان الوكالة لا تتعامل مباشرة مع المصبات بل يعهد بها الى شركات استغلال تتعاقد مع الوكالة للقيام بأشغال قبول ونقل وردم النفايات وتتكفل هذه الشركات بتوفير المحروقات والاعوان والعملة وتقوم الوكالة بخلاص هذه الشركات حسب كميات النفايات الواردة على المصب وبالتالي لا يمكن اعتبارها تحت غطاء المناولة كما ان موضوع ادماج الاعوان ضمن موظفي الوكالة غير موضوعي وغير ممكن.



jeudi 23 juin 2011

Expertise dans le Centre de traitement des déchets de Jradou

RAS ! Le rapport d’expertise demandé par un tribunal de Zaghouan pour évaluer l’impact du Centre de traitement des déchets industriels de Jradou sur l’environnement, ne contient pas des éléments pouvant justifier la fermeture définitive de cette station. Les riverains et les citoyens de la zone occupent ce Centre depuis fin février dernier et empêchent sa réouverture, affirmant qu’il porte. atteinte à l’environnement.

Ils ont intenté une action en justice pour obtenir sa fermeture définitive, auprès d’un tribunal territorialement compétent à Zaghouan, lequel tribunal a chargé trois experts de lui établir un rapport sur la question.

D’après des déclarations faites mardi 21 juin, à Tunis, par les responsables du ministère de l’agriculture et de l’environnement après avoir pris connaissance de la teneur dudit rapport, l’expertise judiciaire a confirmé que le Centre de traitement des déchets industriels de Jradou ne présente pas de danger direct pour la santé des riverains et des citoyens, ni d’effets négatifs sur l’environnement et le milieu naturel.

Cependant, le rapport n’absout pas totalement cette station de traitement des déchets industriels dont l’exploitation est assurée par une entreprise franco – allemande spécialisée en la matière, conformément à un cahier de charges supervisé par l’Agence nationale de gestion des déchets.

Le Centre de Jradou est donc conforme aux normes prescrites. Le mode de traitement des déchets est effectué également selon les normes requises et les clauses du cahier de charges.

Mais les experts ont constaté des fissures et des cassures au niveau de la couche supérieure (il en existe quatre), ainsi que des déchets stockés qui ne sont pas encore traités, proposant des réajustements technologiques de nature à limiter l’infiltration des résidus vers les couches inférieures et la nappe phréatique.

La situation n’exige donc pas la fermeture définitive de la station, mais réclame des actions de consolidation. Toutefois, le Centre continue d’être occupé par les contestataires qui empêchent sa réouverture.

A cet égard, le secrétaire d’Etat chargé de l’environnement, Mr Salem Hamdi, a exhorté les citoyens à se montrer compréhensifs et à laisser entrer les techniciens chargés de la maintenance afin de procéder à l’entretien normal des équipements et des machines du Centre dont le coût s’élève à 25 millions dinars.

L’arrêt du travail est d’ailleurs à l’origine des quantités de déchets stockés et restés sans traitement. Il est à craindre qu’un manque d’entretien prolongé ne cause une détérioration irréversible des machines.

D’autres problèmes d’ordre environnemental ont été soulevés au cours de cette rencontre avec les représentants de la presse nationale, tenue, mardi 21 juin, à Tunis, sous la présidence de Mr Salem Hamdi, à l’issue d’un atelier de travail consacré à l’examen des perspectives de l’environnement et du développement durable en Tunisie, et qui s’est penché, entre autres, sur la préparation du rapport national annuel sur l’état de l’environnement et les dépassements environnementaux enregistrés, durant la dernière période, après le 14 janvier, plus particulièrement.

Ces abus ont affecté plus particulièrement le littoral et le domaine public maritime (DPM), notamment à Bizerte, Raoued, Radès, Monastir et Sfax, et se sont traduits par l’occupation illicite du Domaine public maritime par les citoyens qui y ont érigé des constructions anarchiques. Un citoyen a ainsi construit sur 100 mètres carrés pris au DPM, une villa comportant un rez de chaussé et un premier étage.

Les autorités environnementales, régionales, et locales ont pris les mesures nécessaires et saisi les autorités judiciaires pour rétablir la situation. Les contrevenants ont été prévenus des peines qu’ils encourent et qui peuvent aller jusqu’à l’emprisonnement et des amendes de 50 mille dinars, outre la démolition des constructions. La lutte effective contre ces dépassements doit commencer cette semaine à partir du gouvernorat de Bizerte.

Au même moment, et en prévision de la saison estivale, les services concernés du ministère de l’agriculture et de l’environnement, de concert avec les municipalités, ont entamé le nettoyage et l’aménagement des plages publiques, pour accueillir les estivants, dans les meilleures conditions, suivant un programme couvrant 80 plages. Dans ce domaine aussi, il a été constaté, ces derniers jours, que des citoyens procèdent à l’exploitation commerciale illégale des plages publiques, en y implantant anarchiquement dans des coins choisis des chaises et des parasols qu’ils louent aux baigneurs, alors qu’il s’agit de plages publiques ouvertes gratuitement au public.

Des mesures sont envisagées pour lutter contre ces conduites irréfléchies et illégales qui se sont multipliées, malheureusement, sous diverses formes.

Salah BEN HAMADI

mercredi 22 juin 2011

Environnement: les dossiers devant la commission d'investigation sur les affaires de corruption


TUNIS (TAP) - La commission nationale d'établissement des faits sur les affaires de malversation et de corruption a reçu les dossiers en rapport avec la corruption dans le domaine de l'environnement, a déclaré M.Salem Hamdi, secrétaire d'Etat, chargé de l'environnement.

Au cours d'une conférence de presse tenue, mardi à Tunis, le secrétaire d'Etat n'a pas donné de précisions sur le degré de corruption enregistré dans le domaine environnemental.

Il a, d'autre part, ajouté que son département révisera la méthode d'octroi de dons et de financement des associations environnementales.

La nouvelle approche, a-t-il précisé, se basera sur le partenariat et la mise en place de nouveaux programmes d'action.

D'autre part, M.Adel Ktat, directeur général de l'Agence National de Gestion des Déchets (ANGeD), a exprimé la volonté de l'Agence de mettre en place un partenariat avec les habitants de la région de Jradou (gouvernorat de Zaghouan) et les composantes de la société civile en vue de consolider l'infrastructure de base du centre de traitement des déchets industriels et spéciaux de Jradou et de prendre toutes les dispositions à même de préserver l'environnement de la région.

Il y a lieu de souligner que le différend continue entre les habitants de la région de Jradou, d'une part, et le ministère de l'Agriculture et de l'Environnement et l'entreprise exploitant le centre (groupe franco-allemand) d'autre part.

Le responsable a réaffirmé que le rapport des experts nommés par le tribunal de première instance de Zaghouan a révélé que les activités du centre n'ont pas d'impacts directs sur la santé de l'homme, de l'animal et la nappe phréatique.

Il a toutefois révélé l'existence de carences évoquées par le rapport, précisant qu'elles peuvent être surmontées par la révision d'un nombre de techniques visant à réduire ces impacts.

M. Ktat a appelé les habitants de la région à permettre aux représentants de l'ANGeD d'accéder au centre afin de prendre les mesures nécessaires pour la protection des zones limitrophes contre d'éventuels fuites d'eaux polluées.

S'agissant des dépassements enregistrés au niveau du littoral, M.Abadallah Maacha, directeur de l'Agence de Protection et d'Aménagement du littoral, a déclaré que le nombre de contraventions a atteint 70. La plupart d'entre elles ont été enregistrées dans les régions de Ras Jebel, Rafraf, Sounine (Bizerte), Raoued (Ariana) et Kerkennah (Sfax).

Il a, en outre, évoqué l'apparition d'un nouveau phénomène. Il s'agit, a-t-il précisé, de l'exploitation sans permis d'espaces aménagés sur les plages publiques.

vendredi 10 juin 2011

Affaire JRADOU… Les experts pour la reprise, mais sous certaines conditions


Suite à l'information sur la recommandation faite par les experts chargés par le tribunal de première instance de Zaghouan qui viennent de remettre au tribunal leur rapport d’expertise sur les impacts des activités du centre de traitement des déchets industriel à Jradou, une source digne de foi nous a confirmé que les analyses réalisées par les experts ont montré que les activités du centre n’ont aucun impact négatif sur la santé des habitants de la région, ainsi que sur les ressources naturelles -les analyses de laboratoire, jointes au rapport, ont montré que les eaux de surface et profondes ne représentent aucune contamination. Le rapport précise que la qualité de l’air n'a pas été analysée vu que le Centre est à l’arrêt depuis le 28 février 2011 suite au sit-in organisé par la population de Jradou, bloquant l’entrée dudit centre.

Par contre, l'expertise a démontré quelques défaillances au niveau de la gestion de certaines quantités de déchets ainsi que l’entreposage d’autres, et de l'entretien de l'infrastructure du Centre surtout après avoir découvert certains déchets enfouis dans le sol sans traitement préalable।

Parmi les propositions et les recommandations de ladite expertise, figurent, entre autres, la revue des procédés de traitement des déchets pour éliminer la possibilité de génération des eaux de lexiviat, le traitement des quantités de sol polluées suite à l'entreposage et l'enfouissent des déchets ne répondant pas au cahier de charge, le traitement de l'eau lexiviat collectée dans les bassins de collecte des eaux de la décharge des déchets traités et stabilisés.

Ces recommandations vont aider à réduire au maximum les risques d'infiltration des eaux dans les couches inférieures des sols et la pollution des ressources en eau.

Les experts ont recommandé d'exploiter au mieux les centres secondaires (Gabès, Sfax et Bizerte) pour réduire les quantités reçues par le centre de Jradou et ont insisté sur la mise en place d'un mécanisme de suivi du rendement environnemental du centre de Jradou. Ce mécanisme sera chargé du suivi des rapports d’activité mensuels et annuels du centre. Les experts ont proposé la participation de représentants du ministère de la Santé, de l'Agence nationale de protection de l'environnement, de l’Office de la protection civile et la société civile active à Jradou,en plus de l'Agence nationale de gestion des déchets et le gestionnaire du centre.

On attend le verdict.

Rappelons que le centre de Jradou dont l'investissement s'élève à plus de 30 millions de dinars a été inauguré le 5 juin 2009. Il assure deux fonctions principales: le traitement des déchets industriels et le stockage des déchets industriels dangereux en vue de leur valorisation. Les principales techniques utilisées pour le traitement sont la stabilisation et la solidification ainsi que le traitement physico-chimique.

Le centre est doté de laboratoires permettant d’analyser les caractéristiques des déchets à l’arrivée et après leur traitement; il a l’obligation de se conformer à la législation tunisienne régissant les déchets, l’environnement, le rejet dans le milieu naturel, et ce en plus de la législation régissant le travail, la sécurité des employés et la santé।

सौरसे: http://www.webmanagercenter.com

Les experts ont examiné le centre de gestion des déchets industriels et dangereux à Jradou


Des précautions doivent être prises pour éviter le pire...

Les habitants de Jradou ont manifesté leur protestation contre la pollution présumée du centre de gestion des déchets industriels à Jradou en organisant un sit-in. Ils estiment, en effet, que le centre a été à l'origine de la pollution de l’air et du sol depuis son entrée en fonction, ce qui a eu pour conséquence la dégradation de la qualité de la vie et ont exigé le diagnostic du site par des experts indépendants et de déplacer le centre au cas où les résultats des analyses sont négatifs. Pourtant, ce centre est considéré comme un joyau et le premier du genre en Afrique. Une suite favorable a été donnée aux doléances des habitants — pour vérifier dans quelle mesure le centre est responsable d’une pollution grave — dans la mesure où le Tribunal de Première instance de Zaghouan a désigné une équipe d’experts qui ont effectué de façon objective une évaluation sur le terrain des activités dudit centre.
Une fois leur mission remplie, les experts ont remis au Tribunal en question un rapport comportant des éclaircissements au sujet des impacts du centre sur le milieu naturel, la nappe hydrique et la santé des citoyens habitant aux environs. Il s’est avéré — d’après ce rapport — et contrairement à ce qui a été avancé par certains moyens d’information qu’il n’existe pas actuellement d’impacts sur la santé des habitants de Jradou suite aux activités du centre. Les analyses effectuées au laboratoire par les experts ont prouvé également qu’il n’existe pas de polluants dans les eaux de surface et profondes alors que la nappe hydrique et les plantes n’ont pas subi de dégâts. Des données qui devraient, en principe, rassurer les habitants qui sont toujours soucieux de leur santé et de la qualité de l’environnement.
Cependant, les experts n’ont pas pu évaluer le degré de pollution de l’air car le centre a arrêté ses activités depuis l’organisation du sit-in à la fin du mois de février dernier. Le rapport a souligné, d’autre part, que le rendement technique du traitement effectué par le centre est conforme aux normes tunisiennes et aux conditions réglementaires relatives, notamment à l’évacuation des eaux en milieu réceptif. Le même rapport a mis en évidence certaines lacunes constatées au niveau de l’exploitation du centre. Elles concernent, par exemple, la fuite d’une quantité d’eau polluée déversée sur le sol et l’existence de déchets non couverts. Ces défaillances s’expliquent par l’impossibilité de la société chargée de l’exploitation d’accéder au centre pour effectuer les interventions d’usage et prendre les précautions nécessaires. Les autorités concernées ont pourtant prévenu des conséquences qui pourraient se produire suite à ce laisser-aller. Le rapport a jugé nécessaire, quant à lui, d’effectuer certains travaux supplémentaires pour renforcer la protection du sol et optimiser l’exploitation des équipements ainsi que le traitement de l’eau.
Toutes ces données techniques contenues dans le rapport sont rassurantes, mais il est impératif de remédier aux défaillances constatées en vue d’assurer un bon fonctionnement du centre sans aucun impact nocif sur la santé des habitants et le milieu naturel.

Auteur : Chokri Gharbi
http://www.lapresse.tn/index.php

mercredi 8 juin 2011

Pour quel raison la decharge de Jradou


«Situé à 2 km du village de Jradou et à 11 km de la ville de Bouficha, le site de Jradou, un terrain relevant du domaine de l’Etat, est accessible par la route reliant Bouficha à Zaghouan en passant par Jradou et Zriba. Il couvre une superficie d’environ 50 ha avec une zone tampon de 40 ha».

Le laboratoire du site a pour tâches «l’analyse détaillée des échantillons et la formulation de la recette de décontamination ; le prélèvement d’échantillons et la détermination rapide des modes de traitement des déchets livrés ; l’analyse de contrôle des déchets destinés au traitement physico-chimique ; l’analyse de contrôle des effluents liquides ; et l’analyse de contrôle des résidus de traitement».

L’ensemble de ces installations vont nécessiter 30 MD pour le centre de traitement de Jradou, et 22 MD pour les trois IRST.

Coût de traitement à la charge de l’industriel

Les estimations des coûts de traitement à devoir supporter par l’industriel se présentent comme suit :

La mise en décharge pourrait coûter 15 dinars la tonne (elle est de 90 à 250 équivalent dinar en Allemagne) ; la stabilisation/solidification reviendrait à 45 dinars la tonne (elle est de 215 équivalent dinar en France, et jusqu’à 180 en Allemagne) ; et le traitement physico-chimique le serait entre 25 et 60 dinars (il est jusqu’à 630 équivalent dinars en France, et jusqu’à 800 équivalent dinars en Allemagne).

Source : WebManagerCenter

mardi 7 juin 2011

امكانية إيقاف نشاط مركز معالجة النفايات الصناعية بجرادو


الثلاثاء, 07 جوان 2011 12:33
زغوان (وات) - خلص الخبراء الذين كلفتهم المحكمة الابتدائية بزغوان بدراسة موقع مركز معالجة النفايات بجرادو من ولاية زغوان فى تقريرهم الى ضرورة إيقاف أشغال المركز وذلك حسب ما ذكره كمال العير محامي الدفاع عن أهالي جرادو في قضية رفع الضرر المحتمل لنشاط مركز معالجة النفايات الصناعية بالمنطقة لمراسل /وات/ بالجهة.

وكانت المحكمة الابتدائية بزغوان قد عينت خبراء في الجيولوجيا والبيئة والكيمياء لأخذ عينات وإنجاز دراسة دقيقة حول الموقع على خلفية اعتصام أهالي المنطقة منذ يوم 28 فيفري 2011 احتجاجا على امكانية وجود مخاطر لنشاط المركز على صحة الإنسان وسلامة البيئة.

وأضاف الاستاذ كمال العير الذى تحصل على نسخة من التقرير المتكون من اكثر من 150 صفحة مدعمة بالصور ان هؤلاء الخبراء تأكدوا أن مركز معالجة النفايات الصناعية له نشاط ضار بالإنسان والبيئة وملوث للمائدة المائية.

فى حين تقر الوكالة الوطنية للتصرف في النفايات بأن مقترحات الخبراء فى جانب هام منها جديرة بان تؤخذ بعين الاعتبار حيث سيتم القيام بعدد من الانجازات والتحسينات بهدف ضمان عودة نشاط المركز فى ظروف طيبة.

وتضيف الوكالة التى تحصلت بدورها على نسخة من هذا التقرير ان هناك بعض الجوانب السلبية التى تم رصدها فى التقرير ويتوجب اتخاذ الاحتياطات لتلافيها فى اتجاه تحيين بعض خصائص المركز حتي يتسني اعادة تشغيله.

كما ستعمل الوكالة من جهة اخرى على ايجاد صيغة شراكة مع اهالي المنطقة وممثليهم لوضع خطة عمل فى خصوص مستقبل نشاط المركز. وينتظر ان تحدد المحكمة لاحقا جلسة للنظر فى هذه القضية.

ويختص مركز جرادو لمعالجة النفايات الصناعية الذي بلغت كلفته حوالي 30 مليون دينار وساهمت المانيا فى تمويله بنسبة 60 بالمائة فى معالجة هذه النفايات باعتماد التكنولوجيات الأكثر تقدما في المجال

Centre de Jradou: parution du rapport d'expertise


ZAGHOUAN (TAP) - Les experts chargés par le tribunal de première instance de Zaghouan du dossier du centre de traitement des déchets industriels et spéciaux, à Jradou, (Zaghouan), ont convenu de la nécessité d'arrêter les activités de cette structure, a indiqué mardi, à l'agence TUNIS Afrique Presse (TAP), M. Kamel El Eir, avocat chargé de défendre les habitants de la région dans cette affaire.

Des experts en géologie, en environnement et en chimie avaient été désignés par le tribunal de première instance de Zaghouan pour réaliser une étude sur le site du centre où les habitants de la région observent, depuis le 28 février dernier, un sit-in pour protester contre des éventuels risques générés par ses activités.

M. El Eir, qui a obtenu une copie du rapport de 150 pages, photos à l'appui, a affirmé que les experts ont eu confirmation, que les activités du centre de Jradou portent préjudice à l'être humain et à l'environnement et polluent la nappe phréatique.

De son côté, l'Agence Nationale de Gestion des Déchets (ANGED), en possession également d'une copie du rapport d'expertise, estime, selon le service de presse du ministère de tutelle, que les propositions des experts doivent être en grande partie prises en considération. Des améliorations seront ainsi, entreprises afin de garantir une reprise des activités du centre dans les meilleures conditions.

Pour l'ANGED, les aspects négatifs mis en relief dans le rapport doivent être traités et des efforts devraient être consentis pour valoriser les aspects positifs du centre. L'agence oeuvrera, en outre, à instaurer un partenariat avec les habitants de la région et leurs représentants concernant l'avenir du site.

Quant au tribunal, il devrait fixer une date pour l'examen de cette affaire.

M. Mokhtar Jallali, ministre de l'Agriculture et de l'Environnement avait déclaré, le 4 juin, qu'au cas ou le rapport démontre que le centre de traitement des déchets, à Jradou, nuit à la santé de l'homme et à l'environnement, le ministère "n'hésitera pas à fermer cette unité immédiatement».

En service depuis une année, le centre de Jradou a été réalisé moyennant 30 millions de dinars (MD) dont 60% sont un don de l'Allemagne. Il emploie près de 54 personnes, dont la majorité habite la région.

Tunisie: Mokhtar Jalleli n'éxclut pas la possibilité de fermer l'unité de jradou


Le ministère de l'Agriculture et de l'Environnement recevra la semaine prochaine, une copie du rapport préparé par des experts, désignés par le

tribunal de première instance de Zaghouan, et portant sur l'examen des dégâts éventuels, générés par l'activité du centre de traitement des déchets industriels de la région de Jradou, situé à 20 KM au Sud de la ville de Zaghouan, a annoncé M. Mokhtar Jallali, ministre de l'Agriculture et de l'Environnement.

Le Ministre a déclaré, lors d'une conférence de presse, tenue samedi, à Tunis, qu'au cas où le rapport démontre que le centre de traitement des déchets, à Jradou, nuit à la santé de l'homme et à l'environnement, le ministère "n'hésitera pas à fermer cette unité immédiatement».

Par ailleurs, si des carences sont révélées par ce même rapport, le ministère œuvrera à y remédier. Toutefois, a ajouté le ministre, si les retombées négatives de l'activité du centre ne sont pas prouvées, celui-ci sera réouvert.

Le tribunal de première instance, à Jradou, avait chargé des experts en biologie, environnement et en chimie de tester des échantillons et réaliser une étude détaillée sur le site, suite au sit-in observé par les habitants de la région, depuis le 28 février 2011, qui craignent les dangers de l'activité du centre sur la santé de l'homme et la sécurité de l'environnement.

Le ministre a déploré le comportement de quelques habitants de Jradou, qui ont empêché les techniciens d'accomplir les opérations d'entretien alors que d'autres ont creusé sous le site du centre pour extraire des matières dont les retombées sur la santé de l'homme et de l'environnement sont méconnues.

Le coût de réalisation du centre de traitement des déchets industriels et spéciaux de la région de Jradou, lequel est entré en service il y a une année, est d'environ 30 millions de dinars (MD).

Ledit centre n'est pas conçu pour la destruction des déchets radioactifs, des déchets explosifs ou ceux d'activités de soins médicaux, car les technologies qui y sont installées ne permettent pas un telle destruction.

L'Allemagne a financé 60% du coût de la réalisation du projet via un don et la Tunisie a assuré le reste du financement.

L'ambassade de l'Allemagne à Tunis a précisé dans un communiqué de presse, publié au début du mois de mars 2011, que l'objectif de la contribution de l'Allemagne au financement de ce projet est de permettre au centre de traiter les déchets industriels et spéciaux moyennant le recours à des technologies développées dans ce domaine, outre la lutte contre les dangers sanitaires qui peuvent découler du déversement de ces déchets dans le milieu naturel.


source: TAP

mardi 15 mars 2011

هام جدا , Tres important , Very important


على اثر الشكوى المقدمة من أهالي جرادو ضد وحدة معالجة النفايات الخطرة والسامة، يقوم فريق من الخبراء المعينين من طرف المحكمة بزيارة الموقع يوم الخميس17 مارس 2011 . وبناء عليه ، ندعو أهالي جرادو القاطنين بها أو خارجها لتجمع شعبي في ذات اليوم بداية من الساعة الثامنة صباحا لمعاضدة المعتصمين واستجابة لندا...ء لجنة تنظيم الاعتصام الذي يحمي المركز

Suite à la plainte de la population de Jradou contre l'unité de traitement des déchets dangereux et toxiques, une équipe d'experts nommé par le tribunal visitera le site le jeudi 17 Mars 2011। En conséquence, nous appelons les habitants de Jradou et tout les Jradins à un rassemblement populaire le même jour

à partir de huit heures du matin pour soutenir et rependre à l'appel du comité d'organisation du sit-in qui protège le Centre


Following the complaint of population Jradou cons unit hazardous waste and toxic, a team of experts appointed by the court will visit the site Thursday, March 17, 2011। Accordingly, we urge residents of Jradou and all Jradins at a rally on the same day from eight o'clock in the morning to support and Recapture the call of the organizing committee of the sit-in that protects the Center

samedi 12 mars 2011

Jradou exige un engagement volontaire de l’ANGED - Jradou requires a commitment of voluntary ANGED


L’ANGED devrait s’engager volontairement pour une meilleure maîtrise des questions environnementales dans le fonctionnement du Centre de traitement des déchets industriels, spéciaux et dangereux de Jradou. A cet effet, l’Agence devrait charger un auditeur agréé pour vérifier la conformité du système avec les exigences de la norme ISO 14001 (système de management environnemental), en l’occurrence en ce qui concerne :
• Les intentions du Centre de Jradou en terme de protection de l’environnement.
• Sa politique environnementale (objectifs de la direction du Centre).
• Les actions planifiées pour satisfaire la politique environnementale déclarée.
• Les moyens de surveillance de la fonctionnalité du Système de Management Environnemental.
• Les contrôles et les actions correctives.
• Information du public à travers une revue de direction et un site web.


The
ANGED should voluntarily commit to better management
of environmental issues in the functioning of the Centre for treatment of industrial waste, hazardous and special of Jradou. To this end, the Agency should appoint a certified auditor to verify system compliance with the requirements of ISO 14001 (environmental management system), namely as regards:
The intentions of the Centre Jradou in terms of environmental protection.
Its environmental policy (objectives of the Centre's management).
Actions planned to meet stated environmental policy.
The means for monitoring the functionality of the Environmental Management System.
The inspections and corrective actions.
Public information through a management review and a website.

vendredi 11 mars 2011

Mesures urgentes pour la région de Jradou, Urgent measures for the region of Jradou

Après l’interdiction de tous les déchets toxiques (cancérogènes et mutagènes), qui ne peuvent être traités que dans des installations thermiques appropriées, équipées de dispositifs d’épuration des rejets gazeux, il est recommandé de mettre en place des mesures urgentes pour compenser les conséquences dommageables du Centre de traitement des déchets industriels, spéciaux et dangereux sur l’environnement :

1) Protection de la qualité des eaux souterraines et de surface

• Limitation des eaux entrant sur tout le site et en contact avec les déchets, que ce soit au niveau du stockage temporaire, ILLICITE ou définitif.
• Drainage et collecte des effluents avec traitement adéquat (osmose inverse).
• Drainage des eaux de ruissellement autour du site.
• Couverture des aires de stockage et couverture étanche de la décharge.
• Mise en place de systèmes de sécurité, d’alarme et de contrôle des rejets pour conformité aux prescriptions réglementaires officielles.

2) Protection de la qualité de l’air

• Mettre en place des dispositifs pour éviter l’envol des déchets légers au niveau de la gestion de la plate-forme et la circulation des véhicules de collecte et de transport des déchets dans le Centre et son voisinage.
• Mettre en place au niveau de la plate-forme de la décharge un dispositif de captage et de traitement de biogaz.
• Mettre en place des dispositifs de captage et de traitement adéquats des fumées et autres émissions gazeuses résultant de l’exploitation des procédés de traitement physico-chimique et de solidification.


After the banning of ALL waste toxic (carcinogenic and mutagenic), which can be treated in facilities appropriate thermal, with means of purifying waste gases, it is recommended to implement urgent measures to compensate harmful consequences of the treatment center of industrial waste, special and hazardous to the environment:

1) Protection of groundwater quality and surface

• Limitation of water flowing across the site and in contact with the waste, whether in storage temporarily or permanently ILLEGAL.
• Drainage and effluent collection with appropriate treatment (reverse osmosis).
• Drainage of runoff around the site.
• Coverage of storage areas and impervious cover of the landfill.
• Implementation of security systems, alarm and release control for compliance with regulatory official.

2) Protection of air quality

• Establish mechanisms to avoid unnecessary waste of light at the management platform and the movement of vehicles collecting and transporting waste in the center and its vicinity.
• Set up at the platform of the discharge device capture and processing of biogas.
• Establish collection devices and adequate treatment of fumes and other gaseous emissions from the operation of processes physicochemical treatment and solidification.

jeudi 10 mars 2011

Jradou, insufficient permeability coefficient


Mounir Ferchichi était nerveux et peu convainquant ce soir à la Télé। Le MEAT en 1994, contrairement à ce qui a été recommandé par les experts (M। Chamalot- F।D. Conseil) a écarté l'incinération et opté pour l'enfouissement (une technique dépassée dans les pays développés). 9 sites ont été sélectionnés et, Jradou était le plus défavorable de par son coefficient de perméabilité insuffisant (moins de 10 puissance -9 m/s). De plus les eaux de ruissellement et surtout l'évaporation des polluants peuvent affecter la santé des ouvriers et du voisinage (humains, faune, flore). L'enfouissement constitue une solution provisoire et par conséquent une bombe à retardement pour la région (voir l'état actuel de Borj Chakir)... (voir www.mazon.de: la politique tunisienne de gestion des déchets).. A mon sens, l'incinération des déchets industriels et toxiques se présente comme l'unique solution au problème. La réhabilitation immédiate du site est nécessaire, après l'évacuation des déchets stockés et enfouis.


Mounir
Ferchichi was nervous and unconvincing
on TV tonight. The MEAT in 1994, contrary to what has been recommended by experts (Mr. Chamalot - FD Council) rejected incineration and landfill opted for (a technique obsolete in developed countries). 9 sites were selected and Jradou was the worst because of its insufficient permeability coefficient (less than 10 power -9 m / s). More runoff and evaporation, especially pollutants can affect the health of workers and neighbors (human, fauna and flora). The landfill is a temporary solution and therefore a time bomb for the region (see the current state of Borj Chakir) ...(see www.mazon.de: Tunisian policy of waste management) .. In my opinion, the incineration of toxic industrial waste and presents itself as the only solution to the problem. The immediate restoration of the site is necessary, after the removal of waste stored and disposed.

mercredi 9 mars 2011

Jradou en danger Jradou endangered جـرادو في خطر


Une décharge de déchets industriels toxiques partiellement financée par l'Allemagne installée à Jradou près de Zaghouan est d'une capacité de traitement de 90.000 tonnes/an. Elle est conçue de recevoir les déchets de sept provinces pour ensuite éliminer leur nocivité sur l’environnement. Les déchets prévu d'être inertisés et solidifiés avant leur enfouissement dans un casier isolé de l’environnement naturel, conformément aux normes internationales les plus strictes.La liste des déchets concernés comporte aussi bien les déchets industriels liquides que solides, ainsi que les produits dangereux.Alors que la vérité est loin de ça , les déchets sont enterrés dans la nature et les liquides versés sur le sol vraiment une catastrophe écologique qui menace la vie humaine et animale.

Discharge of toxic industrial waste partially funded by Germany installed nearly Jradou Zaghouan is a processing capacity of 90,000 tons / year. It is designed to receive waste from seven provinces and then eliminate their harmful effects on the environment. Waste expected to be rendered inert and solidified before being buried in a locker isolated from the natural environment, in accordance with the strictest international standards. The list of the waste contains both liquid and solid industrial waste and dangerous products. While the truth is far from that, the waste is buried in the nature and liquids poured on the ground really an environmental disaster that threatens human and animal life.

Sit-in اعتصام أهالي جرادو



يقوم أهالي جرادو، باعتصام مفتوح أمام وحدة معالجة النفايات السامة بجرادو بداية من يوم الاثنين 28 فيفري 2011 على سوء وحدة معالجة النفايات السامة وسوء التصرف فيها وعدم تطبيق المعايير والقوانين المعمول بها في معالجة هذه الأنواع من النفايات ، وقد رفض المعتصمون الحوار مع فريق من خبراء الوكالة الوطنية للتصرف في النفايات ومنعوا دخولهم الى الوحدة , وجددو عزمهم على مواصلة الاعتصام

Les habitants de Jradou ont observé un sit-in devant l'unité de traitement des déchets toxiques à partir du lundi 28 Février 2011 pour protester contre la mauvaise gestion de la décharge et l'incapacité à appliquer les normes et les lois en vigueur dans le traitement de ces types de déchets। les habitants de Jradou ont refusé toute discution avec les experts de l'agence nationale de la gestion des chets et prévenir leur entrée à la decharge et ont annoncé leur intention de continuer le sit-in


The inhabitants of Jradou observed a sit-in outside the processing unit of toxic waste from Monday, February 28, 2011 to protest against the mismanagement of the landfill and failure to implement the standards and laws in force in the treatment of such wastes. Jradou residents have refused all discussed with the experts of the National Agency for the management of waste and preventing their entry into the unit and announced their intention to continue the sit-in.