
Le ministère de l'Agriculture et de l'Environnement recevra la semaine prochaine, une copie du rapport préparé par des experts, désignés par le
tribunal de première instance de Zaghouan, et portant sur l'examen  des dégâts éventuels, générés par l'activité du centre de traitement des  déchets industriels de la région de Jradou, situé à 20 KM au Sud de la  ville de Zaghouan, a annoncé M. Mokhtar Jallali, ministre de  l'Agriculture et de l'Environnement.
Le Ministre a déclaré, lors  d'une conférence de presse, tenue samedi, à Tunis, qu'au cas où le  rapport démontre que le centre de traitement des déchets, à Jradou, nuit  à la santé de l'homme et à l'environnement, le ministère "n'hésitera  pas à fermer cette unité immédiatement».
Par ailleurs, si des  carences sont révélées par ce même rapport, le ministère œuvrera à y  remédier. Toutefois, a ajouté le ministre, si les retombées négatives de  l'activité du centre ne sont pas prouvées, celui-ci sera réouvert.
Le  tribunal de première instance, à Jradou, avait chargé des experts en  biologie, environnement et en chimie de tester des échantillons et  réaliser une étude détaillée sur le site, suite au sit-in observé par  les habitants de la région, depuis le 28 février 2011, qui craignent les  dangers de l'activité du centre sur la santé de l'homme et la sécurité  de l'environnement.
Le ministre a déploré le comportement de  quelques habitants de Jradou, qui ont empêché les techniciens  d'accomplir les opérations d'entretien alors que d'autres ont creusé  sous le site du centre pour extraire des matières dont les retombées sur  la santé de l'homme et de l'environnement sont méconnues.
Le  coût de réalisation du centre de traitement des déchets industriels et  spéciaux de la région de Jradou, lequel est entré en service il y a une  année, est d'environ 30 millions de dinars (MD).
Ledit centre  n'est pas conçu pour la destruction des déchets radioactifs, des déchets  explosifs ou ceux d'activités de soins médicaux, car les technologies  qui y sont installées ne permettent pas un telle destruction.
L'Allemagne a financé 60% du coût de la réalisation du projet via un don et la Tunisie a assuré le reste du financement.
L'ambassade  de l'Allemagne à Tunis a précisé dans un communiqué de presse, publié  au début du mois de mars 2011, que l'objectif de la contribution de  l'Allemagne au financement de ce projet est de permettre au centre de  traiter les déchets industriels et spéciaux moyennant le recours à des  technologies développées dans ce domaine, outre la lutte contre les  dangers sanitaires qui peuvent découler du déversement de ces déchets  dans le milieu naturel.
source: TAP
 
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire