lundi 27 juin 2011

بعد صدور تقرير خبراء المحكمة حول مركز جرادو

مدير عام الوكالة الوطنية للتصرف في النفايات لـ«الصحافة»: لا خطورة للمركز على صحة المواطنين أو التربة أو المائدة المائية
أسالت مسألة مركز معالجة النفايات الخاصة بجرادو الكثير من الحبر منذ 28 فيفري الفارط حيث عمد أهالي الجهة الى الاعتصام امام مقر المركز ومنعوا اطارات الشركة المستغلة واطارات الوكالة الوطنية للتصرف في النفايات من دخول المركز معتبرين وجوده مهددا لصحتهم ولبيئتهم.
وقد عيّنت محكمة زغوان عددا من الخبراء لاستجلاء الاخلالات والتهديدات التي يمكن ان يمثلها هذا المركز على محيطه.
وقد تسلمت مؤخرا وزارة الفلاحة والبيئة نسخة من تقرير اختبار المحكمة وللوقوف على اهم ما جاء في هذا التقرير تحدثت «الصحافة» الى السيد عادل قطاط مدير عام الوكالة الوطنية للتصرف في النفايات حيث ابرز ان اهم ما جاء في التقرير هو ضرورة احكام معالجة بعض النفايات الخطرة والمتسببة في افراز «الحامض السلفوني» والتي وردت على المركز في معلبات نفاذة موضحا ان الشركة المستغلة للمركز قامت بمعالجة كمية من هذه النفايات اما الكمية المتبقية فقد تم دفنها وقتيا في احواض خاصة لمعالجتها في وقت لاحق.
كما ورد من ميناء رادس بعض النفايات التي كانت مخزنة في الميناء في شكل محجوزات من الديوانة من مبيدات للحشرات ومواد تجميل.
وتطرق التقرير الى وجود بعض التصدعات والشقوق في حوض مياه السرب وهي المياه المتأتية عن معالجة هذه النفايات مؤكدا ان هذه التصدعات موجودة على مستوى الطبقة العازلة الاولى في حين ان هذا الحوض يتكون من اربع طبقات.
وهي تصدعات ممكنة بفعل الحرارة والبرودة وتتعهد الشركة المستغلة للمركز بصيانة هذا الحوض بصفة مستترة حسب ما جاء في كراس الشروط المنظم لاستغلال مركز جرادو.
لا وجود لتهديدات
على الصحة
وقد شدد السيد قطاط على ان التقرير نفى اي تهديد للمركز على صحة المواطنين او المائدة المائية والتربة موضحا ان تشييد المركز بمنطقة جرادو سبقته فترة دراسات جيوليوجية للمنطقة ولمناطق اخرى دامت حوالي 10 سنوات تم على اثرها اختيار جرادو لما تتمتع به من طبقات جيولوجية عازلة.
كما اشار الى امكانية تجاوز هذه النقائص ومعالجتها فور تمكن اعوان واطارات المركز من دخوله خاصة مع وجود بعض النفايات المخزنة بالمركز والتي لم تتم معالجتها منذ 28 فيفري الفارط مبينا انه لا يمكن التنبؤ بما يمكن ان ينجر عن تفاعل هذه النفايات وذلك حرصا من الوكالة على صحة المواطنين بجهة جرادو.
ومن ناحية اخرى ابرز مدير عام الوكالة الوطنية للتصرف في النفايات ان الوكالة مستعدة لتنظيم برنامج اتفاق مع المعتصمين وتكوين لجنة من الخبراء والاطارات ومتساكني الجهة لمتابعة الاصلاحات واعادة الهيكلة مؤكدا على مشروعية مطالبهم وتخوفاتهم وعلى استعداد الوكالة لتقديم كل الضمانات والاحتياطات التي من شأنها ان تطمئن المتساكنين.
ومن جهة ثانية اكد السيد عادل قطاط ان مركز جرادو وهو المركز الاول عربيا وافريقيا وقد بلغت كلفته 25 مليون دينار ٪60 تمويل الماني اقتناعا منهم بجدوى هذا المشروع.
علما وان المركز يتعامل مع حوالي 100 مصنع وهم يقومون حاليا بتخزين وقتي داخل المؤسسات والتي اصبحت تواجه بعض الصعوبات في التخزين.
كما كان لقاؤنا بالسيد قطاط فرصة لمزيد الاستفسار عما يحدث داخل المصبات المراقبة التي عرفت مؤخرا اعتصامات واضرابات لاعوانها وقد اوضح ان الوكالة لا تتعامل مباشرة مع المصبات بل يعهد بها الى شركات استغلال تتعاقد مع الوكالة للقيام بأشغال قبول ونقل وردم النفايات وتتكفل هذه الشركات بتوفير المحروقات والاعوان والعملة وتقوم الوكالة بخلاص هذه الشركات حسب كميات النفايات الواردة على المصب وبالتالي لا يمكن اعتبارها تحت غطاء المناولة كما ان موضوع ادماج الاعوان ضمن موظفي الوكالة غير موضوعي وغير ممكن.



jeudi 23 juin 2011

Expertise dans le Centre de traitement des déchets de Jradou

RAS ! Le rapport d’expertise demandé par un tribunal de Zaghouan pour évaluer l’impact du Centre de traitement des déchets industriels de Jradou sur l’environnement, ne contient pas des éléments pouvant justifier la fermeture définitive de cette station. Les riverains et les citoyens de la zone occupent ce Centre depuis fin février dernier et empêchent sa réouverture, affirmant qu’il porte. atteinte à l’environnement.

Ils ont intenté une action en justice pour obtenir sa fermeture définitive, auprès d’un tribunal territorialement compétent à Zaghouan, lequel tribunal a chargé trois experts de lui établir un rapport sur la question.

D’après des déclarations faites mardi 21 juin, à Tunis, par les responsables du ministère de l’agriculture et de l’environnement après avoir pris connaissance de la teneur dudit rapport, l’expertise judiciaire a confirmé que le Centre de traitement des déchets industriels de Jradou ne présente pas de danger direct pour la santé des riverains et des citoyens, ni d’effets négatifs sur l’environnement et le milieu naturel.

Cependant, le rapport n’absout pas totalement cette station de traitement des déchets industriels dont l’exploitation est assurée par une entreprise franco – allemande spécialisée en la matière, conformément à un cahier de charges supervisé par l’Agence nationale de gestion des déchets.

Le Centre de Jradou est donc conforme aux normes prescrites. Le mode de traitement des déchets est effectué également selon les normes requises et les clauses du cahier de charges.

Mais les experts ont constaté des fissures et des cassures au niveau de la couche supérieure (il en existe quatre), ainsi que des déchets stockés qui ne sont pas encore traités, proposant des réajustements technologiques de nature à limiter l’infiltration des résidus vers les couches inférieures et la nappe phréatique.

La situation n’exige donc pas la fermeture définitive de la station, mais réclame des actions de consolidation. Toutefois, le Centre continue d’être occupé par les contestataires qui empêchent sa réouverture.

A cet égard, le secrétaire d’Etat chargé de l’environnement, Mr Salem Hamdi, a exhorté les citoyens à se montrer compréhensifs et à laisser entrer les techniciens chargés de la maintenance afin de procéder à l’entretien normal des équipements et des machines du Centre dont le coût s’élève à 25 millions dinars.

L’arrêt du travail est d’ailleurs à l’origine des quantités de déchets stockés et restés sans traitement. Il est à craindre qu’un manque d’entretien prolongé ne cause une détérioration irréversible des machines.

D’autres problèmes d’ordre environnemental ont été soulevés au cours de cette rencontre avec les représentants de la presse nationale, tenue, mardi 21 juin, à Tunis, sous la présidence de Mr Salem Hamdi, à l’issue d’un atelier de travail consacré à l’examen des perspectives de l’environnement et du développement durable en Tunisie, et qui s’est penché, entre autres, sur la préparation du rapport national annuel sur l’état de l’environnement et les dépassements environnementaux enregistrés, durant la dernière période, après le 14 janvier, plus particulièrement.

Ces abus ont affecté plus particulièrement le littoral et le domaine public maritime (DPM), notamment à Bizerte, Raoued, Radès, Monastir et Sfax, et se sont traduits par l’occupation illicite du Domaine public maritime par les citoyens qui y ont érigé des constructions anarchiques. Un citoyen a ainsi construit sur 100 mètres carrés pris au DPM, une villa comportant un rez de chaussé et un premier étage.

Les autorités environnementales, régionales, et locales ont pris les mesures nécessaires et saisi les autorités judiciaires pour rétablir la situation. Les contrevenants ont été prévenus des peines qu’ils encourent et qui peuvent aller jusqu’à l’emprisonnement et des amendes de 50 mille dinars, outre la démolition des constructions. La lutte effective contre ces dépassements doit commencer cette semaine à partir du gouvernorat de Bizerte.

Au même moment, et en prévision de la saison estivale, les services concernés du ministère de l’agriculture et de l’environnement, de concert avec les municipalités, ont entamé le nettoyage et l’aménagement des plages publiques, pour accueillir les estivants, dans les meilleures conditions, suivant un programme couvrant 80 plages. Dans ce domaine aussi, il a été constaté, ces derniers jours, que des citoyens procèdent à l’exploitation commerciale illégale des plages publiques, en y implantant anarchiquement dans des coins choisis des chaises et des parasols qu’ils louent aux baigneurs, alors qu’il s’agit de plages publiques ouvertes gratuitement au public.

Des mesures sont envisagées pour lutter contre ces conduites irréfléchies et illégales qui se sont multipliées, malheureusement, sous diverses formes.

Salah BEN HAMADI

mercredi 22 juin 2011

Environnement: les dossiers devant la commission d'investigation sur les affaires de corruption


TUNIS (TAP) - La commission nationale d'établissement des faits sur les affaires de malversation et de corruption a reçu les dossiers en rapport avec la corruption dans le domaine de l'environnement, a déclaré M.Salem Hamdi, secrétaire d'Etat, chargé de l'environnement.

Au cours d'une conférence de presse tenue, mardi à Tunis, le secrétaire d'Etat n'a pas donné de précisions sur le degré de corruption enregistré dans le domaine environnemental.

Il a, d'autre part, ajouté que son département révisera la méthode d'octroi de dons et de financement des associations environnementales.

La nouvelle approche, a-t-il précisé, se basera sur le partenariat et la mise en place de nouveaux programmes d'action.

D'autre part, M.Adel Ktat, directeur général de l'Agence National de Gestion des Déchets (ANGeD), a exprimé la volonté de l'Agence de mettre en place un partenariat avec les habitants de la région de Jradou (gouvernorat de Zaghouan) et les composantes de la société civile en vue de consolider l'infrastructure de base du centre de traitement des déchets industriels et spéciaux de Jradou et de prendre toutes les dispositions à même de préserver l'environnement de la région.

Il y a lieu de souligner que le différend continue entre les habitants de la région de Jradou, d'une part, et le ministère de l'Agriculture et de l'Environnement et l'entreprise exploitant le centre (groupe franco-allemand) d'autre part.

Le responsable a réaffirmé que le rapport des experts nommés par le tribunal de première instance de Zaghouan a révélé que les activités du centre n'ont pas d'impacts directs sur la santé de l'homme, de l'animal et la nappe phréatique.

Il a toutefois révélé l'existence de carences évoquées par le rapport, précisant qu'elles peuvent être surmontées par la révision d'un nombre de techniques visant à réduire ces impacts.

M. Ktat a appelé les habitants de la région à permettre aux représentants de l'ANGeD d'accéder au centre afin de prendre les mesures nécessaires pour la protection des zones limitrophes contre d'éventuels fuites d'eaux polluées.

S'agissant des dépassements enregistrés au niveau du littoral, M.Abadallah Maacha, directeur de l'Agence de Protection et d'Aménagement du littoral, a déclaré que le nombre de contraventions a atteint 70. La plupart d'entre elles ont été enregistrées dans les régions de Ras Jebel, Rafraf, Sounine (Bizerte), Raoued (Ariana) et Kerkennah (Sfax).

Il a, en outre, évoqué l'apparition d'un nouveau phénomène. Il s'agit, a-t-il précisé, de l'exploitation sans permis d'espaces aménagés sur les plages publiques.

vendredi 10 juin 2011

Affaire JRADOU… Les experts pour la reprise, mais sous certaines conditions


Suite à l'information sur la recommandation faite par les experts chargés par le tribunal de première instance de Zaghouan qui viennent de remettre au tribunal leur rapport d’expertise sur les impacts des activités du centre de traitement des déchets industriel à Jradou, une source digne de foi nous a confirmé que les analyses réalisées par les experts ont montré que les activités du centre n’ont aucun impact négatif sur la santé des habitants de la région, ainsi que sur les ressources naturelles -les analyses de laboratoire, jointes au rapport, ont montré que les eaux de surface et profondes ne représentent aucune contamination. Le rapport précise que la qualité de l’air n'a pas été analysée vu que le Centre est à l’arrêt depuis le 28 février 2011 suite au sit-in organisé par la population de Jradou, bloquant l’entrée dudit centre.

Par contre, l'expertise a démontré quelques défaillances au niveau de la gestion de certaines quantités de déchets ainsi que l’entreposage d’autres, et de l'entretien de l'infrastructure du Centre surtout après avoir découvert certains déchets enfouis dans le sol sans traitement préalable।

Parmi les propositions et les recommandations de ladite expertise, figurent, entre autres, la revue des procédés de traitement des déchets pour éliminer la possibilité de génération des eaux de lexiviat, le traitement des quantités de sol polluées suite à l'entreposage et l'enfouissent des déchets ne répondant pas au cahier de charge, le traitement de l'eau lexiviat collectée dans les bassins de collecte des eaux de la décharge des déchets traités et stabilisés.

Ces recommandations vont aider à réduire au maximum les risques d'infiltration des eaux dans les couches inférieures des sols et la pollution des ressources en eau.

Les experts ont recommandé d'exploiter au mieux les centres secondaires (Gabès, Sfax et Bizerte) pour réduire les quantités reçues par le centre de Jradou et ont insisté sur la mise en place d'un mécanisme de suivi du rendement environnemental du centre de Jradou. Ce mécanisme sera chargé du suivi des rapports d’activité mensuels et annuels du centre. Les experts ont proposé la participation de représentants du ministère de la Santé, de l'Agence nationale de protection de l'environnement, de l’Office de la protection civile et la société civile active à Jradou,en plus de l'Agence nationale de gestion des déchets et le gestionnaire du centre.

On attend le verdict.

Rappelons que le centre de Jradou dont l'investissement s'élève à plus de 30 millions de dinars a été inauguré le 5 juin 2009. Il assure deux fonctions principales: le traitement des déchets industriels et le stockage des déchets industriels dangereux en vue de leur valorisation. Les principales techniques utilisées pour le traitement sont la stabilisation et la solidification ainsi que le traitement physico-chimique.

Le centre est doté de laboratoires permettant d’analyser les caractéristiques des déchets à l’arrivée et après leur traitement; il a l’obligation de se conformer à la législation tunisienne régissant les déchets, l’environnement, le rejet dans le milieu naturel, et ce en plus de la législation régissant le travail, la sécurité des employés et la santé।

सौरसे: http://www.webmanagercenter.com

Les experts ont examiné le centre de gestion des déchets industriels et dangereux à Jradou


Des précautions doivent être prises pour éviter le pire...

Les habitants de Jradou ont manifesté leur protestation contre la pollution présumée du centre de gestion des déchets industriels à Jradou en organisant un sit-in. Ils estiment, en effet, que le centre a été à l'origine de la pollution de l’air et du sol depuis son entrée en fonction, ce qui a eu pour conséquence la dégradation de la qualité de la vie et ont exigé le diagnostic du site par des experts indépendants et de déplacer le centre au cas où les résultats des analyses sont négatifs. Pourtant, ce centre est considéré comme un joyau et le premier du genre en Afrique. Une suite favorable a été donnée aux doléances des habitants — pour vérifier dans quelle mesure le centre est responsable d’une pollution grave — dans la mesure où le Tribunal de Première instance de Zaghouan a désigné une équipe d’experts qui ont effectué de façon objective une évaluation sur le terrain des activités dudit centre.
Une fois leur mission remplie, les experts ont remis au Tribunal en question un rapport comportant des éclaircissements au sujet des impacts du centre sur le milieu naturel, la nappe hydrique et la santé des citoyens habitant aux environs. Il s’est avéré — d’après ce rapport — et contrairement à ce qui a été avancé par certains moyens d’information qu’il n’existe pas actuellement d’impacts sur la santé des habitants de Jradou suite aux activités du centre. Les analyses effectuées au laboratoire par les experts ont prouvé également qu’il n’existe pas de polluants dans les eaux de surface et profondes alors que la nappe hydrique et les plantes n’ont pas subi de dégâts. Des données qui devraient, en principe, rassurer les habitants qui sont toujours soucieux de leur santé et de la qualité de l’environnement.
Cependant, les experts n’ont pas pu évaluer le degré de pollution de l’air car le centre a arrêté ses activités depuis l’organisation du sit-in à la fin du mois de février dernier. Le rapport a souligné, d’autre part, que le rendement technique du traitement effectué par le centre est conforme aux normes tunisiennes et aux conditions réglementaires relatives, notamment à l’évacuation des eaux en milieu réceptif. Le même rapport a mis en évidence certaines lacunes constatées au niveau de l’exploitation du centre. Elles concernent, par exemple, la fuite d’une quantité d’eau polluée déversée sur le sol et l’existence de déchets non couverts. Ces défaillances s’expliquent par l’impossibilité de la société chargée de l’exploitation d’accéder au centre pour effectuer les interventions d’usage et prendre les précautions nécessaires. Les autorités concernées ont pourtant prévenu des conséquences qui pourraient se produire suite à ce laisser-aller. Le rapport a jugé nécessaire, quant à lui, d’effectuer certains travaux supplémentaires pour renforcer la protection du sol et optimiser l’exploitation des équipements ainsi que le traitement de l’eau.
Toutes ces données techniques contenues dans le rapport sont rassurantes, mais il est impératif de remédier aux défaillances constatées en vue d’assurer un bon fonctionnement du centre sans aucun impact nocif sur la santé des habitants et le milieu naturel.

Auteur : Chokri Gharbi
http://www.lapresse.tn/index.php

mercredi 8 juin 2011

Pour quel raison la decharge de Jradou


«Situé à 2 km du village de Jradou et à 11 km de la ville de Bouficha, le site de Jradou, un terrain relevant du domaine de l’Etat, est accessible par la route reliant Bouficha à Zaghouan en passant par Jradou et Zriba. Il couvre une superficie d’environ 50 ha avec une zone tampon de 40 ha».

Le laboratoire du site a pour tâches «l’analyse détaillée des échantillons et la formulation de la recette de décontamination ; le prélèvement d’échantillons et la détermination rapide des modes de traitement des déchets livrés ; l’analyse de contrôle des déchets destinés au traitement physico-chimique ; l’analyse de contrôle des effluents liquides ; et l’analyse de contrôle des résidus de traitement».

L’ensemble de ces installations vont nécessiter 30 MD pour le centre de traitement de Jradou, et 22 MD pour les trois IRST.

Coût de traitement à la charge de l’industriel

Les estimations des coûts de traitement à devoir supporter par l’industriel se présentent comme suit :

La mise en décharge pourrait coûter 15 dinars la tonne (elle est de 90 à 250 équivalent dinar en Allemagne) ; la stabilisation/solidification reviendrait à 45 dinars la tonne (elle est de 215 équivalent dinar en France, et jusqu’à 180 en Allemagne) ; et le traitement physico-chimique le serait entre 25 et 60 dinars (il est jusqu’à 630 équivalent dinars en France, et jusqu’à 800 équivalent dinars en Allemagne).

Source : WebManagerCenter

mardi 7 juin 2011

امكانية إيقاف نشاط مركز معالجة النفايات الصناعية بجرادو


الثلاثاء, 07 جوان 2011 12:33
زغوان (وات) - خلص الخبراء الذين كلفتهم المحكمة الابتدائية بزغوان بدراسة موقع مركز معالجة النفايات بجرادو من ولاية زغوان فى تقريرهم الى ضرورة إيقاف أشغال المركز وذلك حسب ما ذكره كمال العير محامي الدفاع عن أهالي جرادو في قضية رفع الضرر المحتمل لنشاط مركز معالجة النفايات الصناعية بالمنطقة لمراسل /وات/ بالجهة.

وكانت المحكمة الابتدائية بزغوان قد عينت خبراء في الجيولوجيا والبيئة والكيمياء لأخذ عينات وإنجاز دراسة دقيقة حول الموقع على خلفية اعتصام أهالي المنطقة منذ يوم 28 فيفري 2011 احتجاجا على امكانية وجود مخاطر لنشاط المركز على صحة الإنسان وسلامة البيئة.

وأضاف الاستاذ كمال العير الذى تحصل على نسخة من التقرير المتكون من اكثر من 150 صفحة مدعمة بالصور ان هؤلاء الخبراء تأكدوا أن مركز معالجة النفايات الصناعية له نشاط ضار بالإنسان والبيئة وملوث للمائدة المائية.

فى حين تقر الوكالة الوطنية للتصرف في النفايات بأن مقترحات الخبراء فى جانب هام منها جديرة بان تؤخذ بعين الاعتبار حيث سيتم القيام بعدد من الانجازات والتحسينات بهدف ضمان عودة نشاط المركز فى ظروف طيبة.

وتضيف الوكالة التى تحصلت بدورها على نسخة من هذا التقرير ان هناك بعض الجوانب السلبية التى تم رصدها فى التقرير ويتوجب اتخاذ الاحتياطات لتلافيها فى اتجاه تحيين بعض خصائص المركز حتي يتسني اعادة تشغيله.

كما ستعمل الوكالة من جهة اخرى على ايجاد صيغة شراكة مع اهالي المنطقة وممثليهم لوضع خطة عمل فى خصوص مستقبل نشاط المركز. وينتظر ان تحدد المحكمة لاحقا جلسة للنظر فى هذه القضية.

ويختص مركز جرادو لمعالجة النفايات الصناعية الذي بلغت كلفته حوالي 30 مليون دينار وساهمت المانيا فى تمويله بنسبة 60 بالمائة فى معالجة هذه النفايات باعتماد التكنولوجيات الأكثر تقدما في المجال

Centre de Jradou: parution du rapport d'expertise


ZAGHOUAN (TAP) - Les experts chargés par le tribunal de première instance de Zaghouan du dossier du centre de traitement des déchets industriels et spéciaux, à Jradou, (Zaghouan), ont convenu de la nécessité d'arrêter les activités de cette structure, a indiqué mardi, à l'agence TUNIS Afrique Presse (TAP), M. Kamel El Eir, avocat chargé de défendre les habitants de la région dans cette affaire.

Des experts en géologie, en environnement et en chimie avaient été désignés par le tribunal de première instance de Zaghouan pour réaliser une étude sur le site du centre où les habitants de la région observent, depuis le 28 février dernier, un sit-in pour protester contre des éventuels risques générés par ses activités.

M. El Eir, qui a obtenu une copie du rapport de 150 pages, photos à l'appui, a affirmé que les experts ont eu confirmation, que les activités du centre de Jradou portent préjudice à l'être humain et à l'environnement et polluent la nappe phréatique.

De son côté, l'Agence Nationale de Gestion des Déchets (ANGED), en possession également d'une copie du rapport d'expertise, estime, selon le service de presse du ministère de tutelle, que les propositions des experts doivent être en grande partie prises en considération. Des améliorations seront ainsi, entreprises afin de garantir une reprise des activités du centre dans les meilleures conditions.

Pour l'ANGED, les aspects négatifs mis en relief dans le rapport doivent être traités et des efforts devraient être consentis pour valoriser les aspects positifs du centre. L'agence oeuvrera, en outre, à instaurer un partenariat avec les habitants de la région et leurs représentants concernant l'avenir du site.

Quant au tribunal, il devrait fixer une date pour l'examen de cette affaire.

M. Mokhtar Jallali, ministre de l'Agriculture et de l'Environnement avait déclaré, le 4 juin, qu'au cas ou le rapport démontre que le centre de traitement des déchets, à Jradou, nuit à la santé de l'homme et à l'environnement, le ministère "n'hésitera pas à fermer cette unité immédiatement».

En service depuis une année, le centre de Jradou a été réalisé moyennant 30 millions de dinars (MD) dont 60% sont un don de l'Allemagne. Il emploie près de 54 personnes, dont la majorité habite la région.

Tunisie: Mokhtar Jalleli n'éxclut pas la possibilité de fermer l'unité de jradou


Le ministère de l'Agriculture et de l'Environnement recevra la semaine prochaine, une copie du rapport préparé par des experts, désignés par le

tribunal de première instance de Zaghouan, et portant sur l'examen des dégâts éventuels, générés par l'activité du centre de traitement des déchets industriels de la région de Jradou, situé à 20 KM au Sud de la ville de Zaghouan, a annoncé M. Mokhtar Jallali, ministre de l'Agriculture et de l'Environnement.

Le Ministre a déclaré, lors d'une conférence de presse, tenue samedi, à Tunis, qu'au cas où le rapport démontre que le centre de traitement des déchets, à Jradou, nuit à la santé de l'homme et à l'environnement, le ministère "n'hésitera pas à fermer cette unité immédiatement».

Par ailleurs, si des carences sont révélées par ce même rapport, le ministère œuvrera à y remédier. Toutefois, a ajouté le ministre, si les retombées négatives de l'activité du centre ne sont pas prouvées, celui-ci sera réouvert.

Le tribunal de première instance, à Jradou, avait chargé des experts en biologie, environnement et en chimie de tester des échantillons et réaliser une étude détaillée sur le site, suite au sit-in observé par les habitants de la région, depuis le 28 février 2011, qui craignent les dangers de l'activité du centre sur la santé de l'homme et la sécurité de l'environnement.

Le ministre a déploré le comportement de quelques habitants de Jradou, qui ont empêché les techniciens d'accomplir les opérations d'entretien alors que d'autres ont creusé sous le site du centre pour extraire des matières dont les retombées sur la santé de l'homme et de l'environnement sont méconnues.

Le coût de réalisation du centre de traitement des déchets industriels et spéciaux de la région de Jradou, lequel est entré en service il y a une année, est d'environ 30 millions de dinars (MD).

Ledit centre n'est pas conçu pour la destruction des déchets radioactifs, des déchets explosifs ou ceux d'activités de soins médicaux, car les technologies qui y sont installées ne permettent pas un telle destruction.

L'Allemagne a financé 60% du coût de la réalisation du projet via un don et la Tunisie a assuré le reste du financement.

L'ambassade de l'Allemagne à Tunis a précisé dans un communiqué de presse, publié au début du mois de mars 2011, que l'objectif de la contribution de l'Allemagne au financement de ce projet est de permettre au centre de traiter les déchets industriels et spéciaux moyennant le recours à des technologies développées dans ce domaine, outre la lutte contre les dangers sanitaires qui peuvent découler du déversement de ces déchets dans le milieu naturel.


source: TAP